Chers amis,
Au nom du bon sens, je veux vous exprimer notre exaspération face aux fraudes et au laxisme qui entourent le statut des mineurs étrangers isolés.
Si notre pays s’honore et se grandit en tendant la main à des enfants et adolescents fuyants la guerre et la torture, nous ne pouvons plus détourner le regard quand notre droit crée lui-même une véritable filière d’immigration illégale, pour le plus grand bonheur des trafiquants d’êtres humains, mettant en péril les finances de nos départements et la sécurité de nos compatriotes.
Alors que le procès des attentats de Charlie Hebdo est actuellement en cours, la France et ses valeurs ont été une nouvelle fois frappées en plein cœur : un terroriste islamiste Pakistanais, armé d’un hachoir, a de nouveau fait couler le sang il y a quelques jours à Paris.
Si ce nouvel attentat, auquel le Président de la République n’a pas daigné réagir, met à nouveau en lumière les failles béantes de l’Etat régalien face au terrorisme islamiste, il fait surtout découvrir à nos compatriotes, que ce terroriste, officiellement âgé de 18 ans, a pu entrer en France de manière totalement illégale il y a 3 ans, au titre de la législation sur les mineurs non accompagnés.
Comme l’explique le député Jean-Louis Thiériot, dans une interview au Figaro du 28 septembre, ce prétendu mineur : « se serait présenté en août 2018 auprès des services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Val d’Oise. Dans le cadre de l’évaluation de minorité, au vu de fort soupçon de fraude quant aux documents fournis, l’ASE aurait refusé de le reconnaître comme mineur. Le juge des enfants aurait alors été saisi par l’intéressé. Le magistrat aurait invalidé l’évaluation des services du conseil départemental concluant à sa majorité, tout en refusant un cours à l’examen de l’âge osseux. Dans ces conditions, le département a été contraint de l’admettre à l’aide sociale à l’enfance à dater du 19 juillet 2019. C’est donc bien en qualité de mineur étranger non accompagné (MNA), qu’il a commencé son périple meurtrier sur le territoire national, ce qui pose la question récurrente de leur statut ».
L’ancien président du conseil départemental de Seine-et-Marne ajoute que « le taux de fraude est considérable. Dans le département de Seine-et-Marne, dont j’ai été le président et dont je suis toujours l’élu, il avoisine les 80%. Nous avons ainsi vu des quadragénaires se revendiquer mineurs … ».
Pire, pour plaire à une certaine gauche angéliste, Emmanuel Macron a étendu en 2018 le regroupement familial aux frères et sœurs des mineurs étrangers non accompagnés.
Par la folie des gouvernements socialistes et macronistes, le nombre de mineurs étrangers isolés a explosé, passant d’environ 4.000 en 2010 à plus de 40.000 en 2020, selon les chiffres de l’Association des départements de France.
Alors que la prise en charge d’un mineur étranger isolé est d’environ 50.000 euros par an, et que cette dépense incombe à des départements débordés, l’Etat ne compense ce coût qu’à hauteur de 50%, quand bien même il est seul responsable de la politique d’immigration.
Enfin, nombre de ces mineurs isolés sont impliqués dans des faits de délinquance, à tel point que l’Assemblée nationale a mis en place une mission d’information sur les « problématiques de sécurité des mineurs étrangers non accompagnés ». Selon les mots du procureur de Paris, Remy Heitz : « Nous sommes face à des mineurs qui sont des multirécidivistes (…). Ces mineurs jouissent d’un sentiment d’impunité extrêmement fort »
C’est pourquoi, avec de nombreux collègues députés, je défends la révolution du bon sens :
– Rendre obligatoire l’identification de l’âge exact de ces mineurs, avec une présomption de majorité en cas de refus de se soumettre à un test osseux ;
– Expulser systématiquement les fraudeurs et ceux qui à leur majorité ne justifient pas les conditions du droit d’asile ou un réel parcours d’assimilation (pour n’accueillir dignement que les mineurs isolés en détresse) ;
– Conditionner l’aide au développement des pays au retour des mineurs isolés sur leur territoire, et à la prise en charge effective de ceux-ci (sauf pays en guerre ou risques de torture) ;
– Confier à l’Etat la prise en charge financière de ces mineurs, et non aux départements ;
– Démanteler en urgence les filières et les mafias qui exploitent la misère humaine, et mettre les trafiquants d’êtres humains derrière les barreaux.
Je vous invite donc à apporter votre soutien pour défendre la révolution du bon sens et la France silencieuse !
Bien fidèlement
GP
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