Le Figaro – interview de Guillaume Peltier : « J’ai décidé d’être candidat ».

Serez-vous candidat à votre réélection dans la 2e du Loir-et-Cher sous la bannière du parti Reconquête ! ?  

Oui, j’ai décidé d’être candidat aux élections législatives dans ma circonscription. Alors que la composition du nouveau gouvernement illustre une énième prime aux carriéristes et aux opportunistes, je veux démontrer qu’il subsiste des hommes politiques épris de convictions. À l’heure où, si courageusement, Éric Zemmour s’engage lui-même dans la campagne, où près de 1600 des nôtres, candidats, suppléants et mandataires, s’engagent pour porter nos couleurs, je ne pouvais, moi aussi, que montrer l’exemple. Éric Zemmour est un bonapartiste : au pont d’Arcole, Bonaparte se saisit toujours du drapeau pour emmener ses soldats. Et Masséna ne le laisse pas seul.

J’ai mené onze campagnes électorales sur mon nom. J’ai perdu les premières, j’ai gagné les cinq dernières. Chez moi, en Sologne, j’ai été élu maire, président de communauté de communes, conseiller régional, député puis conseiller départemental. Je mesure qu’au milieu de la tempête, pour notre camp comme pour notre patrie, j’engage un combat difficile. Mais le courage du risque vaut tellement plus que les risques d’un échec, dont les grands destins sont jalonnés comme aime à le dire Éric Zemmour.  Celui qui refuse de prendre des risques, celui-là passe à côté de ce que la vie a de plus grand et de plus intense. 

Les perspectives pour votre parti de faire élire un député en juin sont faibles. Quels sont vos objectifs pour ce scrutin législatif ?  

Tout est toujours possible en politique. Même si nous sommes lucides de n’être qu’au début d’une épopée. Certains de nos ennemis espéraient que la présidentielle ne fut qu’une parenthèse. Les Français savent désormais qu’elle fut une naissance. Un acte fondateur. Partis de rien, nous sommes déjà, en quelque mois, la quatrième force politique française. Avec Nicolas Bay, nous dirigeons la campagne nationale des législatives. Je suis donc candidat chez moi et je vais aussi partout en France soutenir nos candidats dont la jeunesse et le courage m’impressionnent.

Au-delà de nos 2,5 millions d’électeurs, chaque Français doit mesurer l’enjeu du scrutin législatif. Qui d’autre que nous pour défendre les Français ? Face aux ayatollahs de l’écologisme, face au pouvoir parisien qui nous méprisent, face au politiquement correct qui préfère les métropoles aux ruraux ; les voyous aux victimes ; les assistés aux travailleurs ; les islamistes en burkini aux Françaises assimilées ; les délinquants étrangers aux retraités honnêtes…  

Comment faire exister et pérenniser une formation politique potentiellement sans élu ?  

Toute l’histoire contemporaine politique française démontre qu’il n’est pas nécessaire, à l’heure de la grande césure entre le peuple et ses représentants, d’avoir obligatoirement des cohortes d’élus pour être au cœur de la vie politique. Éric Zemmour, comme Emmanuel Macron, le démontre d’ailleurs. Quel que soit le résultat du 12 juin, nous avons déjà gagné. Car nous avons allumé la flamme pour que la France reste la France. D’ailleurs, dès cet été, nous allons mener, puis gagner, le plus grand combat culturel, politique et méta-politique jamais lancé en France par la droite et les patriotes. Depuis 1968, nous avons laissé la pensée à la gauche. Avec Éric Zemmour, nous allons préparer nos futures victoires. En créant des écoles de formation, des associations, des revues… Car « au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote » disait le général de Gaulle.

Tout est là. Nous sommes l’avenir de la droite et l’espoir de la France.    

Un nouveau poids lourd de LR, Damien Abad, bascule dans le camp d’Emmanuel Macron. Quel est votre regard sur votre ancien parti ?  

Les dirigeants du parti Les Républicains en renonçant à la noble politique, c’est-à-dire à la supériorité des convictions et du courage sur la carrière et l’opportunisme, sont sortis de l’histoire. C’est dans la tempête que se révèlent les tempéraments et les caractères. Ce moment est là, face à nous.

Emmanuel Macron vient d’être réélu président de la République, embarquant la France dans cinq nouvelles années de déclin avec son clan de centristes et de carriéristes. Jean-Luc Mélenchon vient de réussir à unir son camp : celui des gauches caricaturales alliées, en idiotes utiles, aux ménestrels de l’islamisme et du wokisme. Quant à la droite, elle est en miettes. Coincée entre l’auberge espagnole des dirigeants LR qui cèdent un à un aux sirènes de l’opportunisme et l’isolement volontaire de ceux du Rassemblement national qui refusent l’union sacrée que nous proposons par amour de la France. Tous deux préfèrent perdre seuls plutôt que nous ne gagnons ensemble. Tout nous pousserait donc à attendre que l’orage passe, que la tempête s’érode. Mais il eut fallu pour qu’il en soit ainsi qu’aucun espoir ne se levât en 2022.

Heureusement, Éric Zemmour s’est levé, Reconquête ! est né. Je vous le promets, bientôt nous réussirons l’indispensable union des droites et des patriotes. Le soleil d’Austerlitz se lève toujours demain.

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