Vous étiez plus de 300 hier après-midi à la brasserie « La Belle Époque » de Romorantin pour la séance de dédicace de mon livre Milieu de cordée (Plon). Merci à tous d’être venus si nombreux car je vous dois tant.
Vous m’avez fait confiance, élu maire de Neung-sur-Beuvron en 2014, puis Président de la communauté de communes de la Sologne des Etangs. Il y a deux ans, je suis devenu votre député. Député de la Nation. Je devenais alors, en votre nom, l’un des porte-paroles de la France silencieuse, celle des provinces, des villes moyennes et des campagnes, celle des Français oubliés.
Il y a neuf mois, lorsque j’ai commencé la rédaction de mon premier livre, c’est naturellement que j’ai décidé d’évoquer nos nombreuses rencontres en Sologne, en Vallée du Cher comme en Vallée de la Loire qui ont ponctué, depuis maintenant près de six ans, ma vie d’élu au plus près de chacun d’entre vous.
Houari, boulanger à Blois, attaché à notre principe de laïcité ; Teddy, salarié de l’ancienne usine Carrier de Romorantin qui ne comprend pas, comme moi, la si faible différence entre les revenus du travail et les revenus de l’assistance ; Mimi, animatrice de l’EHPAD de Neung-sur-Beuvron qui me décrit, avec inquiétude, le manque de moyens croissant pour l’accueil de nos aînés ; ou encore Patrice, Frédéric ou Antoine, mes amis agriculteurs. Et tous les autres que j’évoque dans mon livre et auxquels je viens présenter mes solutions pour rebâtir notre pays.
Ces rencontres sont devenues, au fil du temps, le socle vivant de mes inspirations et actions politiques. Celui qui me fait affirmer que notre combat est celui des classes moyennes, toujours trop riches pour être aidées, toujours trop pauvres pour être aisées.
Ce livre est le vôtre. Vous en êtes les héros, la source de mes réflexions, l’horizon quotidien de mon engagement pour vous servir et protéger notre patrie. Je n’oublie pas d’où je viens. Je veux démontrer que la ténacité l’emporte toujours sur la fatalité. Honneur à chacun d’entre vous, les « milieux de cordée ». De tout mon cœur, je vous dis ma gratitude. Commence un long chemin pour faire gagner partout nos idées et faire connaître nos solutions nouvelles. L’espérance nous appartient.
GP