Elle est Italienne, elle est patriote, elle est chrétienne et elle est fière. Elle s’oppose à l’immigration massive et à la bureaucratie fiscale, elle récuse l’assistanat et elle aime le travail comme l’effort, elle se revendique conservatrice et elle défend les valeurs traditionnelles, elle dénonce l’islam conquérant et promeut l’identité nationale, elle pourfend les lobbies LGBT et elle croit en l’altérité des sexes, elle veut une autre Europe, celle des peuples et des nations. Elle s’appelle Giorgia Meloni et, bientôt, elle devrait devenir la première femme présidente du Conseil italien.
La voici la belle, la meilleure nouvelle politique de cet automne européen. Dix années de constance, d’endurance et de loyauté à ses convictions, quand elle fonde, dans l’anonymat, en décembre 2012 son mouvement, Fratelli d’Italia, en référence à l’incipit de l’hymne italien. 2 % en 2013, 26 % en 2022, qui dit mieux ?
L’Italie, le plus beau pays du monde après le nôtre, berceau de notre civilisation, annonce bientôt le printemps français : partout, en Europe, l’union des droites gagne.
Sans l’union des droites suédoises, le bloc des gauches poursuivrait sa folle politique d’assistanat et d’immigration à Stockholm.
Sans l’union des droites et des paysans aux Pays-Bas, les ayatollahs de l’écologisme achèveraient de ruiner les provinces agricoles hollandaises.
Sans l’union des droites italiennes, les technocrates du mondialisme financier et du gauchisme culturel seraient encore au pouvoir à Rome.
Sans l’union des droites françaises, Emmanuel Macron continue à occuper l’Élysée et ses amis s’étripent déjà pour continuer son œuvre en 2027.
Et en France ?