Repeupler nos campagnes par une meilleure répartition des étrangers. Quel terrible aveu. Le grand remplacement n’aura donc finalement jamais été aussi abouti et assumé que dans la bouche d’Emmanuel Macron, jeudi 15 septembre. Dans son argumentaire, le président de la République l’affirme sans rougir : il faut désengorger les quartiers pauvres et, pour palier à désertification des zones rurales, accueillir les migrants dans nos villages au mépris des besoins impérieux de leurs habitants, portés par des élus locaux à bout de souffle et de pouvoir. Le flux migratoire serait-il donc si incontrôlable que l’on soit désormais contraint de répartir au lieu de réguler ? De remplacer les futures générations au lieu d’encourager notre propre natalité ? Est-il là, le destin de notre France des provinces, rurale et oubliée ?