L’école de la République est malade, et nous devons, à son chevet, tout rebâtir.
Cette injustice ne doit pas masquer toutes les autres : nos professeurs sont mal rémunérés, les valeurs d’autorité et de respect sont bafouées, la fracture territoriale s’aggrave, l’inégalité des chances grandit et le nombre de décrocheurs scolaires s’accroît.
Pas de doute, il faut tout changer.
Notre pays ne retrouvera pas le chemin de la concorde et de la grandeur sans une refondation scolaire.
Laquelle ne verra jamais le jour de manière efficace sans une transformation radicale de notre système et le soutien sans faille que nous devons à nos remarquables instituteurs et professeurs.
Hier, dans le Nord, notre déplacement avec Eric Zemmour était consacré au thème de l’école. Nous sommes allés à la rencontre de professeurs pour les écouter et partager le même diagnostic sur l’école : idéologie, chute du niveau scolaire, mépris de l’autorité, violences croissantes dans les classes.
Comme tout commence au commencement, le primaire sera la priorité absolue de notre révolution scolaire.
Cinquante ans après Mai 68, notre école mérite et commande une transformation radicale.
Et cette révolution scolaire ne pourra être pérenne et aboutie qu’en la fondant sur deux valeurs essentielles, aujourd’hui abandonnées : l’autorité et l’excellence. Qu’il faut rétablir pour la première et récompenser pour la seconde.
- Il s’agira de rétablir les savoir fondamentaux en primaire avec davantage d’heures d’enseignement du français.
- Il s’agira de créer un examen d’entrée en sixième pour identifier nos élèves en difficulté qui ne savent pas lire, écrire ou compter (un enfant sur cinq à la fin du CM2 !) et leur offrir une deuxième chance.
- Il s’agira de rétablir l’apprentissage dès 14 ans pour rappeler que l’intelligence de la main vaut l’intelligence de l’esprit et que les métiers manuels constituent une remarquable vocation.
Retrouvons les vertus de l’école de la République, celle des hussards, des maîtres qui enseignent et transmettent.