Municipales 2020, plus de 55% des villes à droite !

Mon analyse des municipales. À rebours de la pensée unique.

Bien sûr que la participation fut trop faible à l’occasion de ce second tour des élections municipales, dont la campagne fut si longue et si particulière avec la terrible crise sanitaire et les précipices inquiétants de la crise économique et sociale qui a déjà débuté.

Bien sûr que ce scrutin signe l’immense échec du macronisme, battu presque partout. Et celui de l’extrême-droite qui, à l’exception de Perpignan, ne parvient toujours pas à s’implanter durablement. Ces municipales illustrent à grande échelle ce que nous entendons, chaque jour, sur le terrain : les Français ne veulent plus du duel mortifère Macron/Le Pen. Et ils ont raison tant ce duel mène notre patrie à une impasse de division et de fragmentation.

Bien sûr, aussi, que dans les grandes métropoles, à l’exception notable de Toulouse ou Nice, la percée du bloc des gauches et d’EELV est réelle, fondée sur une sociologie embourgeoisée et aisée, très politisée, favorable à l’immigration, à l’impôt, à la décroissance.

Mais que les Français ne commettent pas la même erreur que les commentateurs toujours pressés de se tromper d’analyse. Comme en 2001, quand ils avaient tous porté aux nues Lionel Jospin sorti victorieux des municipales à Paris et Lyon, lui prédisant déjà l’Elysée avant que les Français ne l’éliminent, quelques mois après, du premier tour de la présidentielle… Personne n’avait vu alors, ce soir-là, la victoire de la droite dans toutes les villes moyennes.

Parce que, oui, la France ne se résume pas à Paris ou Lyon. La France, c’est aussi les villes-capitales de nos provinces, les villes moyennes de nos territoires, les quartiers populaires, le maillage de nos villages. Et dans cette France majoritaire, qui l’emporte ? Qui obtient la victoire dans 55% des communes de France ?

C’est bel et bien la droite républicaine. D’Orléans à Montélimar, de Biarritz à Lorient, d’Auxerre à Arles, de Firminy à Forbach, de Muhouse à La Baule, de Colmar à Nîmes, de Briançon à Metz, de Villeneuve-sur-Lot à Lisieux, notre famille politique remporte les suffrages et la confiance des Français.

Et dans notre région du Centre-Val de Loire ? Les victoires sont nombreuses et comment ne pas se réjouir de celles de mes amis ?

A Salbris avec Alexandre Avril, à Cellettes avec Joël Rutard, à Gièvres avec Françoise Gilot, à Amboise avec Thierry Boutard, à Chinon avec Jean-Luc Dupont, à Dreux avec Pierre-Frédéric Billet, au Blanc avec Gilles Lherpinière, à Levroux avec Alexis Rousseau-Jouhennet, à Montargis avec Benoit Digeon,… et tant d’autres, comme la fin de cent ans de gestion communiste à Saint-Pierre des Corps ou celles, si belles, du premier tour avec Gil Avérous à Châteauroux, de Constance de Pélichy à la Ferté-Saint-Aubin, de Pascal Bioulac à Lamotte-Beuvron, de Laurent Pabiot à Sancerre, de Laurence Rénier à Aubigny-sur-Nère, de Marc Angenault à Loches, d’Emmanuel Riotte à Saint-Amand-Montrond…

De bel augure pour la reconquête de demain. A la triple condition :

> d’être unis : car c’est ensemble que nous allons rebâtir notre magnifique région. Face au macronisme déclinant, face aux anarchies, au laxisme, à l’assistanat promus par l’ultra-gauche, nous devrons proposer un chemin fort, enthousiaste, clair, entraînant et fédérateur.

> d’être courageux : nous devons porter la parole de la majorité silencieuse, celle des classes moyennes, celle des milieux de cordée, celle de la France oubliée que d’aucuns appellent « périphérique » et qui est pourtant majoritaire. Cette France des travailleurs et des entrepreneurs qui n’en peut plus de l’assistanat, des fraudes, de la rente et des gaspillages ; cette France qui aime la loi, l’ordre, la laïcité et le respect et qui n’en peut plus des anarchies, des violences, du communautarisme et de l’islam politique ; cette France des provinces qui n’en peut plus d’être dirigée par des hauts-fonctionnaires et des énarques ;

> d’être novateurs dans l’écologie : je le dis depuis des années, je l’ai écrit dans mon livre « Milieu de cordée », je l’ai répété dans une tribune récente publiée dans le JDD…, je vous l’écris encore cette nuit. Oui, je mesure l’enjeu écologique. Je veux que la droite s’en empare et ne l’abandonne pas à des idéologues de la punition et de la décroissance. Oui, je récuse l’écologie punitive de la taxe, des impôts et des règles idiotes ou absurdes comme les 80km/h ou la taxe sur le diesel. Je croix en l’écologie positive, celle de nos propositions concrètes que je défends à l’Assemblée nationale ou dans le Loir-et-Cher : celle de la TVA à 0% pour les circuits de proximité au nom de nos paysans et de l’environnement, celle du financement par les sociétés d’autoroute de l’acquisition de véhicules propres pour nos habitants des provinces, celle de la défiscalisation pour la rénovation thermique de nos bâtiments publics comme de nos logements privés…

Oui, je ne veux pas d’une France confisquée par le mondialisme macronien, le populisme des extrêmes ou la décroissance de quelques bobos urbains. Je crois en l’alliance du patriotisme et de l’écologie, en l’alliance de l’ordre et du travail, en une France juste, forte et populaire. Nous devons respecter à égalité ceux qui craignent des fins de mois difficiles et ceux qui s’inquiètent du défi climatique : l’angoisse de la fin du mois ne vaut pas moins que celle de la fin du monde.

Oui, nous devons porter les fondations d’une droite populaire, patriote et écologique.

Oui, l’avenir sera en Bleu-Blanc-Rouge et en Vert. Patriotes et écolos, c’est nous. Patriotes et écolos, c’est à nous.En avant. Toute victoire se dessine au plus près du terrain. Ce soir, nous avons emporté d’innombrables victoires de proximité. Amplifions, avec humilité et endurance, ce chemin d’espérance et de confiance.

GP

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